Mémoire d'âmes en cerise sur le gâteau
Il est des instants qui se passeraient de mots et pourtant, quand tu es près de moi malgré le loin, l'envie de t'inonder de paroles envahit ma substance et je te parle dans un flot que j'aimerais perpétuels.
C'est sûrement l'éternité qui nous lie quelque part hors de tous les affronts que nous adoucissons par l'Amour qui seul peut vaincre de sa pureté intentionnelle.
Je suis bercée par ta lueur, elle se révèle pleinement à toi, le bel aux bois chantants, et les rôles inversent le conte par cette Vérité où la prêtresse éveille au Divin du souffle qui est devenu baiser au long des ères écoulées.
Mais que je n'invoque pas ces lèvres qui en disent long sur ton essence douce et affirmée au risque qu'elles m'expansent vers d'autres images que la pudeur censurerait...
Tu es Cherry quand je monologue d'où je suis à là où tu es, toi qui aimes aussi jouer du Verbe en mélodies, pour un autre plaisir celui de mes oreilles et même si je le lis, j'entends ta voie qui est celle de l'Infini. Et ce rouge que nous avons en comme-Un... Il signe une fois de plus ce qui résonne comme gémellité, maintes fois de similitudes j'ai notées à la lecture de nos destins réciproques et passés.
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